Or, la première complication grave de
la transplantation est… l’absence de greffe !
Des malades en attente de greffe
peuvent patienter pendant 10 ans ; certains décèderont avant d’obtenir une
greffe ou bien leur santé se sera détériorée au point qu’ils ne pourront plus
subir de greffe.
C’est ce constat alarmant que le
Professeur Jean-Louis Touraine, immunologue et spécialiste lyonnais des greffes
d’organes, Président de France Transplant, est venu exposer aux Rotariens de
Valserhône au cours d’une conférence sur le don d’organes au cours de l’hiver.
La France manque cruellement de
donneurs. Méconnaissance du grand public sur le don d’organes. Manque de
communication au sein des familles sur le sujet. Des équipes hospitalières
chargées de faire les prélèvements moins enclines à les pratiquer, car en
sous-effectif ou pas suffisamment formées ou rémunérées. De ce fait, seulement 5 000
greffes sur un objectif de 10 000 par an sont réalisées dans notre pays.
Les listes d’attente s’allongent donc d’année en année.
Selon l’article L1232-1 du Code
de la santé publique, le prélèvement (à des fins thérapeutiques) peut être
effectué dès lors que la personne concernée n'a pas fait connaître, de son
vivant, son refus d'un tel prélèvement. Malgré cela, les médecins interrogent
les familles en cas de décès et celles-ci refusent le prélèvement d’organes
dans plus d’un tiers des cas. Alors que le défunt pourrait à lui seul sauver 5
vies.
Partagez avec vos proches votre
désir de dons d’organes pour vous aussi sauver des vies.
Un jour, c’est peut-être vous qui
serez sauvé par un donneur…
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